L'Hypnothérapie c'est quoi ?
Que dit la Science ?
Une thérapeutique en plein essor dans les hôpitaux français
L’HYPNOSE S’IMPOSE DANS LES HÔPITAUX UNIVERSITAIRES
L‘hypnothérapie s’impose enfin en France et se retrouve en plein essor mais l’offre publique est essentiellement limitée aux hôpitaux universitaires, qui ont des moyens financiers et humains un peu plus souples que dans les autres structures de soins.
Et si cela s’avère possible, c’est surtout grâce au dynamisme des étudiants doctorants qui parcourent le monde pour leurs recherches et imposent chez en France ce qui fonctionne parfaitement bien ailleurs, retards législatifs et budgétaires ou pas.
L’ HAS COMMANDE DES ÉTUDES à L’INSERM
Haute Autorité de Santé (HAS) commence depuis peu à commander des études cliniques visant à déterminer clairement si « oui » ou « non », l’HYPNOSE appliquée à la relation d’aide physique et psychologique est une thérapeutique.
La réponse est « oui », comme indiquée dans ce rapport INSERM de santé publique, référencé https://www.inserm.fr/sites/default/files/2017-11/Inserm_RapportThematique_EvaluationEfficaciteHypnose_2015.pdf). Pour connaître le rapport complet, n’hésitez pas à consulter ce document.
Il est certain que d’autres études suivront, puisque par exemple, il n’a pas été possible d’intégrer des enfants à cette recherche clinique, « faute de candidats suffisants » et malgré le fait que: « en pédiatrie », l’Hypnose « est pourtant très utilisée« . Car les parents sont toujours très méfiants et acceptent difficilement de signer des autorisations d’études même statistiques, sur leurs enfants hospitalisés.
Quoiqu’il en soit, ce type d’étude établi clairement que l’HYPNOSE est un outil thérapeutique formidable et reconnu.
Les médecins et scientifiques y écrivent que l’hypnothérapie « induit des changements durables, dans l’esprit et dans le corps des consultants ». Ils expliquent que « les bénéficiaires de soins, en se retrouvant dotés grâce à l’Hypnose et l’Auto-Hypnose de nouvelles capacités sont rendus plus forts, plus confiants et autonomes pour gérer leurs problèmes de santé »… et que « ces personnes s’inscrivent -avec l’hypnose- dans une boucle vertueuse de changements psychologiques et physiques ». Cela, « grâce à une méthode naturelle qui peut donc s’additionner aux traitements chimiques voir les supprimer ou les éviter dans certains cas ».
Réglementation des Diplômes et certifications en Hypnose : la France va-t-elle rattraper son retard ?
DÉBATS ET RÉGLEMENTATION AUTOUR DES APPELLATIONS DES MÉTIERS DE L’HYPNOSE
IL N’EXISTE PAS POUR L’INSTANT EN FRANCE, DE RÉGLEMENTATION SPÉCIFIQUE QUANT AUX PRATIQUES DE L’HYPNOSE.
« Hypnologue », « Praticien en Hypnose », « Psychopraticien en hypnose » et autres appellations sont libres et sources de confusion parfois. confusion entretenues par cette liberté de choix du vocabulaire métier, mais aussi par un certain corporatisme.
Seule l’appellation métier « psychothérapeute » a un usage strictement réservé depuis la promulgation de la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 (article 52) modifiée « relative à la politique de santé publique réglemente l’usage du titre de psychothérapeute et impose l’inscription des professionnels au registre national des psychothérapeutes » (professionnels ayant suivit avec succès un cursus en faculté de psychologie ou médecins détenteurs d’un master avec la spécialisation ou la mention psychologie ou psychanalyste).
Ce n’est pas moi, qui ai toujours eu à cœur de satisfaire aux exigences formatives les plus rigoureuses par le passé et qui totalise 6 années d’études supérieures et 3 diplômes d’état pour un niveau master qui le nierai le fait qu’une profession réglementée est une profession au cahier des charges et aux compétences exigibles plus claires. Ce que j’en pense? « vivement que ces règlementations existent en France pour le métier de Praticien en Hypnose ».
FAUT-IL POUR AUTANT RÉDUIRE LE CHAMP D’ACTIVITÉ DE L’HYPNOSE AUX SEULS PSYCHOTHÉRAPEUTES ?
Légalement ce n’est pas le cas puisque le Syndicat National des Hypnothérapeutes recense « 6000 hypnothérapeutes qui exercent en France à temps plein » (voir en ligne sur https://snhypnose.fr/snhprint.pdf).
Je crois fermement que non. Que deviennent les infirmiers de la santé mentale, diplômées d’état, formés à l’Hypnose et utilisateurs de cet outil au quotidien ? Que deviennent les Infirmiers Aide-anesthésistes et réanimateurs –niveau master- qui utilisent l’Hypnose en bloc opératoire et aux urgences ? Quid des infirmiers de pédiatrie qui épargnent des souffrances dans les soins à nos tous petits, chaque jour avec l’hypnose ? Et dans les centres de la douleur ? Chez les grands-brûlés ? En services de rééducation et réadaptation ?
Quant à moi, même si je comprends le corporatisme positif de mes collègues « psychologues » (que je salue chaudement au passage et avec qui j’ai toujours apprécié de collaborer), je crois positivement et fermement que mon cursus professionnel, mes formations (en psychologie, en psychopathologie et en Hypnose) font que je suis parfaitement à ma place, par-delà les appellations métiers règlementaires actuelles. (Cliquez ici voir onglet « Qui suis-je » et ses 1er, 2ème et 3ème sous-onglets).
LA FRANCE MANQUE DÉJÀ DE PSYCHOLOGUES, DE MÉDECINS, MAIS AUSSI DE PRATICIENS EN HYPNOSE.
Et puis, soyons honnêtes : tous les psychologues –même s’ils doivent suivre une formation en hypnose imposée pendant 80 heures sur 5 ans- ou les personnes « masteurisées en psychologie ou psychanalyse », ne sont pas intéressés par l’hypnose ! Ni forcément doués pour cela d’ailleurs.
LES FRANÇAIS NE DOIVENT PAS ÊTRE PRIVES D’HYNOTHERAPEUTES POUR CAUSE DE RETARD REGLEMENTAIRE
Alors, faut-il priver les français d’Hypnologues simplement parce que la législation est en retard sur la pratique
J’affirme que « non ».
Restons positifs: d’ici 20 ou 40 ans, les discussions sémantiques (de vocabulaire) et corporatistes devraient trouver des accord règlementaires, j’imagine. Plus qu’une quarantaine d’années à patienter en somme?
Rappelez vous de ce qui s’est passé pour l’ostéopathie: arrivée en France dans les années 60 et en plein essor depuis les années 80, il a encore fallu attendre 22 ans de plus avant que la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002- article 75, « relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé » n’ai été promulguée et que cette pratique deviennent officiellement autorisée dans une cadre règlementaire.
En ce qui concerne l’hypnose, ce retard législatif nuit surtout aux usagers du secteur public car il est difficile pour les professionnels des soins non psychothérapeutes, à l’hôpital, dans les structures de rééducation etc. de se faire financer des formations: il n’y aucune priorité budgétaire à former du personnel à pratiques non règlementées que les assureurs méconnaissent légalement.
En revanche: l’exercice de l’Hypnose en libéral ou « cabinet de ville privé » a de beaux jours devant lui.
Et fort heureusement pour vous, des cabinets privés tels qu’ ACTIV’ HYPNOSE sont à votre disposition pour complémenter l’offre actuellement insuffisante de services d’hypnothérapie dans les hôpitaux et la médecine de ville française.
L’Hypnothérapie en cabinet libéral a de beaux jours devant elle
SACHEZ A QUI VOUS DEMANDEZ DE L’AIDE POUR CHANGER VOTRE VIE
Le manque d’Hypnothérapeutes nuit aux usagers du secteur public surtout (remboursement sécurité sociale oblige..). mais l ‘exercice de l’Hypnose en libéral ou « cabinet de ville privé » a de beaux jours devant lui.
Encore faut-il savoir « à qui l’on a à faire ».
Cela reste votre choix.
EN SAVOIR PLUS SUR LE MÉTIER D’HYPNOTHÉRAPEUTE ? LE MOTS DU SYNDICAT NATIONAL (SNH)